Jean-Baptiste, le dernier prophète de l’Ancien Testament : homélie pour sa nativité

Dimanche 24 juin, nous avons célébré une belle fête : celle de la Nativité (c’est-à-dire la naissance) de Saint Jean Baptiste. Jean le Baptiste est le dernier des prophètes de l’Ancien Testament avant la manifestation de Jésus comme le Messie. Il annonce que ‘les temps sont accomplis’ : l’ère de la justice où l’homme ne pouvait plus voir le visage de Dieu sans mourir est révolue. C’est maintenant le temps de la Miséricorde : Jésus vient révéler le vrai visage de Dieu, celui de l’Amour. Jean est le précurseur. C’est lui qui ouvre la route à Jésus, en préparant le peuple d’Israël à sa venue. Comme lui, nous sommes tous appelés à être des ‘Jean-Baptiste’, c’est-à-dire des personnes qui préparent les chemins du Seigneur à la fois en eux-mêmes et pour les autres. C’est dans cet esprit que nous vous proposons ici de retrouver l’homélie prononcée par Bertrand Caux, diacre permanent, dans notre église en cette belle fête. Vous pouvez aussi méditer sur la vocation de Saint Jean-Baptiste (et la nôtre) en suivant ce lien.

« Je vous le dis : parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne n’est plus grand que Jean ; et cependant le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui. » (Lc 7, 27 – 28).

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Homélie pour le 10e Dimanche du temps ordinaire : pour être renouvelé de jour en jour dans l’Amour!

Après le Temps Pascal qui s’est conclu par la fête de Pentecôte, après la Sainte Trinité, le Saint Sacrement et le Sacré-Cœur qui sont des fêtes fortes, nous voici maintenant de retour dans le Temps Ordinaire. Le Temps Ordinaire est le temps de tous les jours… c’est le temps que nous donne le Seigneur pour aimer… non pas avec notre tête mais avec des actes et en vérité comme le dit Saint Jean (1 Jn 3, 18). La Parole de Dieu que l’Église nous a proposée en ce 10e Dimanche du Temps Ordinaire nous a justement provoqués sur ce terrain souvent délicat. Les textes que nous avons médités (voir ici) nous ont ramenés à la faute originelle, cette blessure qui instille le doute et l’accusation (cf. 1e lecture), et qui vient par là-même engendrer la peur et empoisonner les relations avec Dieu et avec les autres. Que faire ? Comment être facteur de paix et de communion ? Fr. François revient sur tout cela dans son homélie et nous ouvre à l’espérance. Nous vous souhaitons une bonne écoute et une bonne méditation.



« C’est pourquoi nous ne perdons pas courage, et même si en nous l’homme extérieur va vers sa ruine, l’homme intérieur se renouvelle de jour en jour. »
Saint Paul, 2e lettre aux Corinthiens (2 Co 4).

Le Magnificat : pour s’inscrire dans la gratitude…

En fin de semaine dernière, nous avons célébré une belle fête, celle de la Visitation. Elle fait mémoire de la visite que rendit Marie, peu après l’Annonciation, à sa cousine Élisabeth, qui était enceinte de Jean-Baptiste, alors qu’elle n’avait plus l’âge d’enfanter. Inspirée par l’Esprit Saint, Élisabeth reconnaît en Marie la mère du Christ. C’est à ce moment que Marie prononce son Magnificat. Le récit est donné dans l’Évangile selon Saint Luc (chap. 1, versets 39 et suivants). Avec un peu de retard, nous vous proposons de retrouver ici l’homélie que fr. Paul, alors de passage dans notre couvent pour quelques jours, a prononcée à cette occasion. Elle nous invite à rentrer dans la gratitude : une invitation à honorer tous les jours ! Nous vous souhaitons une bonne lecture.


Le ‘Magnificat’ est un hymne qui chante la gratitude personnelle de la mère de Jésus, pour l’accomplissement des promesses de l’Alliance, en faveur de tout le peuple de Dieu. Marie est la figure exemplaire du croyant… de celle ou de celui qui fait confiance à Dieu, qui se met à l’écoute de la volonté de Dieu, qui se rend disponible au Seigneur. Dans sa prière, Marie fait preuve de reconnaissance. Elle rend grâce à Dieu pour sa bonté et sa sollicitude… elle exprime sa joie. Sa prière d’exaltation est une manière de remercier Dieu pour sa bonté et sa confiance. Elle manifeste à travers ses mots qui est Dieu pour elle.

Bien souvent, par fatigue, par habitude ou lassitude, il nous arrive de voir tout ce qui ne va pas bien : notre solitude, nos angoisses, notre fatigue, notre corps qui perd ses forces face à la maladie ou la vieillesse, des amis ou des proches qui disparaissent, le journal télévisé qui montre la laideur et la souffrance du monde… Alors parfois, plutôt que de voir le verre à moitié vide, ne pourrions-nous pas essayer de faire comme Marie, qui choisit de s’inscrire résolument dans la gratitude… qui veut voir le bonheur qu’il y a d’être vivant, tout en se sachant aimé(e) de Dieu. Bien sûr, il ne s’agit pas d’être naïf ou inconscient, mais d’oser la confiance… de croire que Dieu est là, qu’Il nous soutient, que sa Parole s’accomplit… malgré les malheurs et les maux de l’existence. C’est ce que fait et vit Marie dans sa relation à Dieu. Elle nous apprend la force de la confiance et de la gratitude.

Le ‘Magnificat’ nous redit que Dieu ne tient pas compte de nos titres, de nos mérites, de nos réussites à vues humaines, pour nous aimer. Au contraire, il balaie toutes nos étiquettes et nos critères de jugement. Il exalte notre petitesse et rassasie nos faims.

Comme Marie… c’est seulement dans notre humanité, au cœur de notre vulnérabilité et de nos fragilités, que nous pouvons oser faire confiance à Dieu et le rencontrer, pour recevoir son amour. Parce que nous nous savons pauvres, nous pouvons accueillir sa Parole en Jésus Christ.

L’expérience de Dieu est la source du témoignage.

Comme Marie… laissons son Esprit Saint nous habiter, nous relever et nous transformer.


 

Homélie pour le 6e Dimanche du Temps Pascal : aimer avec l’Amour de Dieu…

Ce dimanche 6 mai, une trentaine d’enfants de notre église ont fait leur première communion (cf. photos ci-après que vous pouvez agrandir en cliquant dessus. Un grand merci à notre photographe!). Ils ont reçu Jésus pour la première fois pendant l’eucharistie dominicale. A cette occasion, nous avons écouté des textes forts (cf. ici) qui nous provoquent car ils sont centrés sur l’amour. Ce dimanche était aussi l’avant-dernier dimanche du temps pascal. Dans quelques jours nous célébrerons l’Ascension puis Pentecôte. Ces deux fêtes sont extrêmement importantes car elles nous montrent la sollicitude, l’amour de Jésus pour nous : il repart vers le Père (c’est l’Ascension) mais ne nous laisse pas orphelins avec la venue du Saint Esprit (c’est la Pentecôte). Nous vous proposons ici de retrouver l’homélie prononcée par fr. François. Il est revenu pour nous sur l’importance, pour ne pas dire la centralité, de l’amour dans notre vie. Non pas un amour superficiel, mais un amour profond, véritable, qui n’a pas de frontière. Un amour qui donne la vie. L’enjeu de notre vie est d’apprendre à aimer, non pas avec notre propre amour humain trop limité, mais avec celui du Seigneur. C’est pourquoi Jésus dans l’Évangile nous invite à « aimer comme il nous as aimés ». Il s’agir d’un chemin exigeant qui nous fait passer de la mort à la vie et nous ouvre les portes du bonheur véritable et de la liberté. Un chemin pascal en somme ! Pour approfondir, retrouvez l’homélie de fr. François ci-après.


Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. […] Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. […] Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. […] Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. » (Jn, 15).

Homélie pour le 5e Dimanche du Temps Pascal : être un signe de l’Amour de Dieu dans le monde

Ambon et Cierge Pascal

Nous avons célébré le 5e Dimanche du Temps Pascal, un temps très particulier où nous faisons plus particulièrement mémoire de la Résurrection de Jésus. Il s’étend de Pâques à Pentecôte. Les lectures que nous avons écoutées pendant l’Eucharistie sont riches et denses (voir ici). Le frère François dans son homélie a souligné trois aspects importants pour notre vie personnelle et communautaire :

  • « l’accueil » : savons-nous accueillir l’autre, le différent de nous?
  • « l’amour » : sommes-nous des signes de l’Amour de Dieu dans notre monde?
  • « la communion avec Dieu et avec les autres » : notre foi se concrétise-t-elle par des fruits ‘tangibles’ dans nos relations avec Dieu et avec les autres?

Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’homélie prononcée par fr. François ci-après. Nous vous souhaitons une bonne écoute.

Homélie pour le 2e dimanche de Carême : laissons Dieu nous découvrir son visage !

La Transfiguration.

La Parole de Dieu que nous avons entendue dimanche dernier nous provoque. Les textes (voir ici) sont riches et nous encouragent à la confiance, à l’obéissance et au don de nous-mêmes. Nous avons notamment écouté l’Évangile de la Transfiguration. Ce texte nous rappelle l’identité de Jésus, vrai Dieu et vrai homme. Cet Évangile nous appelle à regarder au-delà des apparences pour découvrir le visage de Dieu dans tout homme et reconnaitre en Jésus le Fils de Dieu, celui qui nous sauve du mal et du péché. L’homélie que Bertrand Caux, diacre permanent, a prononcée ce dimanche dans notre église revient sur ces aspects et nous permet d’approfondir la Transfiguration, cet événement qui intervient peu de temps avant que Jésus ne souffre sa Passion.



« Laissons Dieu nous découvrir son visage à travers celui de son Fils, à la fois dans celui du Christ glorieux et dans celui de l’homme souffrant. Et si ce temps de Carême était l’occasion de recevoir la force de vivre dans l’amour le quotidien de nos vies, et d’aller à la rencontre de nos frères, pour leur témoigner de l’amour que Dieu a pour chacun d’entre nous ? »
Bertrand Caux.

Laissons-nous toucher par Jésus !

Ce dimanche 11 février, nous avons célébré le 6e Dimanche du Temps Ordinaire. C’est aussi la fête de Notre Dame de Lourdes et la Journée Mondiale des Malades (vous pouvez d’ailleurs retrouver le message du pape pour cette journée ici). Pendant l’Eucharistie, nous avons écouté des textes forts (voir ici) autour de la guérison d’un lépreux. Les lépreux étaient rejetés, mis au ban de la société. Dans l’Évangile pourtant, l’un d’entre eux, rempli de courage et de foi, ose s’approcher de Jésus pour demander sa guérison. La suite ? Jésus a compassion : il le touche et le guérit.

En quoi cette histoire de plus de 2000 ans est-elle importante pour nous ? Qu’est-ce-que ce lépreux peut nous apprendre aujourd’hui ?

Réponse dans l’homélie prononcée par fr. François ce dimanche. Nous vous souhaitons une bonne écoute et une bonne méditation.



« Soyons des chrétiens courageux ! Osons aller vers Jésus et disons lui comme le lépreux de l’Évangile : ‘si tu le veux, tu peux me purifier !’ Comme lui, laissons-nous toucher et purifier par Jésus pour rétablir la vie relationnelle et vivre la communion ! »

Dernière ligne droite avant la Joie de Noël

Nous voici maintenant à quelques encablures de la fête de Noël. Dans quelques jours nous avons un rendez-vous important. L’Enfant Jésus vient à notre rencontre. Le laisserons-nous en périphérie de notre vie ? Ou bien l’accueillerons-nous avec joie et reconnaissance dans l’étable de notre cœur ? Il est ‘Emmanuel’ c’est-à-dire ‘Dieu avec nous’ et non ‘Dieu contre nous’ ou ‘Dieu indifférent’. Il est le Sauveur, Il nous aime au point de donner sa vie et de se faire l’un de nous. Il vient pour chacun de nous sans distinction, où qu’il en soit dans sa vie.

Pour ne pas manquer ce rendez-vous important et bien vivre cette dernière ligne droite avant Noël, nous vous proposons de retrouver à la fin de cet article l’homélie prononcée par Bertrand Caux, diacre permanent, dans notre église ce dimanche 17 décembre. Une homélie qui  nous invite à la Joie, puisque cette dernière était au centre des textes bibliques que nous avons écoutés. Nous avons de plus effectué une brève ‘revue du web’ qui s’enrichira encore au fil de cette semaine et que vous pouvez consulter en cliquant sur l’image ci-après.

Nous terminons notre temps de préparation à Noël. Nous voulons vivre cette fête avec intensité et entrer dans le mystère insondable de la naissance de l’Enfant – Jésus, comme le fit Saint François à Greccio !

Chapelle de Greccio, Italie. Pour davantage d’informations sur Saint François et la première crèche de Greccio, suivre ce lien.

Retrouvez l’homélie de Bertrand Caux ci-après :

Veillez !

La Parole de Dieu que nous avons écoutée ce dimanche (voir ici) a évoqué pour nous la Sagesse de Dieu, qui s’est incarnée en Jésus. Celui-ci dans l’Évangile nous a proposé la Parabole des vierges sages et des vierges folles. Cette parabole nous provoque et nous questionne : vers qui/vers quoi notre vie est-elle orientée ? quelle est sa finalité ? quelle est notre priorité ? Et si notre vie était une préparation à la rencontre avec le Seigneur, l’époux de notre âme ? Alors il s’agit de veiller en gardant nos lampes allumées pour être prêt au jour J de la rencontre. Bertrand Caux, diacre permanent, a décrypté pour nous ces textes dans l’homélie qu’il a prononcée pendant l’eucharistie dominicale. Vous pouvez la retrouver ci-après. Nous vous souhaitons une bonne écoute.

Quel type de violon sommes – nous ?

Après la Toussaint et l’appel à la sainteté pour tous (voir ici), ce dimanche 5 novembre, la Parole de Dieu (voir ) a insisté sur la nécessité de la cohérence entre nos actes et nos paroles. La première lecture et l’Évangile ont mis en évidence une tentation qui nous guette tous, celle de l’hypocrisie. Il s’agit d’une tentation dangereuse car elle nous amène à pratiquer une religion de façade. Nous restons alors en surface et notre cœur n’est pas touché. Nous ne sommes pas animés par l’Amour et nous ne sommes plus des témoins crédibles de l’Évangile. Alors comment éviter cette tentation et devenir un apôtre de feu comme Saint Paul qui nous est donné en exemple dans la deuxième lecture ? Réponse avec Fr. Pierre qui, à travers la métaphore du violon désaccordé, revient pour nous sur ces différents points. Nous vous souhaitons une bonne lecture.