Ce dimanche 11 février, nous avons célébré le 6e Dimanche du Temps Ordinaire. C’est aussi la fête de Notre Dame de Lourdes et la Journée Mondiale des Malades (vous pouvez d’ailleurs retrouver le message du pape pour cette journée ici). Pendant l’Eucharistie, nous avons écouté des textes forts (voir ici) autour de la guérison d’un lépreux. Les lépreux étaient rejetés, mis au ban de la société. Dans l’Évangile pourtant, l’un d’entre eux, rempli de courage et de foi, ose s’approcher de Jésus pour demander sa guérison. La suite ? Jésus a compassion : il le touche et le guérit.
En quoi cette histoire de plus de 2000 ans est-elle importante pour nous ? Qu’est-ce-que ce lépreux peut nous apprendre aujourd’hui ?
Réponse dans l’homélie prononcée par fr. François ce dimanche. Nous vous souhaitons une bonne écoute et une bonne méditation.
« Soyons des chrétiens courageux ! Osons aller vers Jésus et disons lui comme le lépreux de l’Évangile : ‘si tu le veux, tu peux me purifier !’ Comme lui, laissons-nous toucher et purifier par Jésus pour rétablir la vie relationnelle et vivre la communion ! »
« Voici une foule immense, de toutes nations, tribus, peuples et langues.. » (Ap, 7, 9).
Hier, nous avons célébré la fête de la Toussaint, cette fête où nous faisons mémoire de tous les saints, connus ou inconnus, canonisés ou non. Les saints sont les hommes et les femmes qui vivent aujourd’hui dans l’union parfaite avec Dieu. La fête de la Toussaint est donc une fête joyeuse qui nous rappelle aussi qui nous sommes vraiment : des saints en devenir ! Peut-être cela vous étonne-t-il ? Pourtant :
« Chacun peut devenir un saint et même un très grand saint, avec l’aide de l’Immaculée. Il suffit seulement qu’il le veuille. »
Saint Maximilien Kolbe.
Oui, la sainteté est notre vocation, et ceci quel que soit notre état de vie. En d’autres termes, elle n’est pas réservée uniquement aux consacrés ou à une élite qui aurait fait des miracles ou des actes extraordinaires. En effet, cet appel à la sainteté retentit dans toute la Bible. En voici deux exemples :
♦ « Soyez saints pour moi, car moi, le Seigneur, je suis saint, et je vous ai mis à part d’entre les peuples pour que vous soyez à moi. » (Lv, 20, 26) ♦ « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5, 48)
La sainteté est donc un appel pour TOUS les baptisés sans exception. Peut-être pensons-nous que la sainteté est inatteignable ? Oui si nous comptons sur nos propres forces. La sainteté – notre sainteté – se construit au quotidien, à partir de notre ‘oui‘ aux appels du Seigneur et de sa grâce. C’est aussi un cadeau qui se reçoit des mains du Père.Elle est enfin un chemin, un chemin exigeant vers Dieu et donc vers notre plus grand bonheur. Elle est un projet de vie. Les saints avaient bien compris cela. Pour eux, non plus, rien n’a été simple : ils se sont heurtés comme nous aux difficultés et aux souffrances de la vie, ils ont aussi fait expérience de leurs pauvretés et de leurs limites humaines, mais ils désiraient profondément répondre à l’appel du Seigneur et ils n’ont jamais désespéré de sa grâce. Pour aller plus loin et approfondir cette méditation, nous vous proposons d’écouter l’homélie prononcée par fr. François ce premier novembre 2017
Et nous ? Répondrons-nous à cet appel du Seigneur? Il y a urgence… Le monde a besoin de saints, de vrais témoins de l’Amour et de la Miséricorde du Seigneur.
Alors TOUS SAINTS?
Vous pouvez trouver deux méditations sur la sainteté ici et là, ainsi que des informations sur la fête de la Toussaint proprement dite en suivant ce lien.
Dimanche dernier, nous avons célébré la journée mondiale des missions. Pendant l’eucharistie, nous avons écouté des textes bibliques forts (voir ici) qui nous ont nourris et ont fortifié notre vie intérieure. Mais plus encore, la Parole de Dieu nous envoie en mission : ‘Allez donc et de toutes les nations, faites des disciples‘ disait Jésus à la fin de l’Évangile de Matthieu (Mt, 28, 19). Nous sommes donc tous des missionnaires, quel que soit notre état de vie. Nous sommes tous envoyés pour annoncer la Bonne Nouvelle : Jésus Christ mort et ressuscité !
Dans son homélie, fr. François nous a rappelé que, sur notre chemin, un danger nous guette : celui de l’idolâtrie qui nous fait oublier qui nous sommes en réalité. Par notre baptême, nous sommes prêtres, prophètes et roi.Nous avons donc reçu une onction et la mission est un équilibre subtil entre l’onction et la fonction. Nous vivons trop souvent avec passion les fonctions, en oubliant notre consécration du baptême et notre appartenance à Dieu. Que faire pour ne pas oublier ? Que signifie ‘rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu‘ comme nous l’avons entendu dans l’Évangile ? Réponse dans l’homélie prononcée par fr. François.
Dans le prolongement des textes bibliques que nous avons écoutés la semaine dernière, ce dimanche; le Seigneur nous invite à purifier notre regard à travers la parabole des ouvriers de la dernière heure (voir les textes médités ici). Dans cette parabole, le Maître d’une vigne embauche des ouvriers à différentes heures du jour. Lorsque vient le soir, il donne le même salaire à tous ceux qui ont travaillé pour lui, quelle que soit le temps passé dans la vigne. Cette attitude du Maître scandalise les ouvriers embauchés à la première heure. Et elle nous amène à deux questions :
Serait-ce que le Maître (et donc le Seigneur) est injuste ? Ou serait-ce que notre manière humaine de penser et de voir est étroite et limitée ?
Fr. François répond sans détour à ces questions et nous encourage à changer notre regard sur nous-mêmes, les autres, notre vie. Il s’agit de cesser de nous comparer pour nous réjouir sincèrement des qualités des autres et devenir des ferments de communion dans la société. Un chemin d’ascèse mais qui conduit à la liberté intérieure et au bonheur !
« Nous sommes appelés à être bons, c’est notre vocation. »
L’actualité de ce dimanche 17 septembre a été très riche dans notre église. D’abord, nous avons fêté avec toute la famille franciscaine les stigmates de Saint François. En effet, notre père fondateur a été le premier chrétien à recevoir les marques de la Passion de Jésus en son corps (voir le récit ici). Ces marques nous rappellent d’ailleurs l’amour et le pardon manifestés à la Croix. Justement, les textes bibliques que nous avons écoutés nous ont redit l’importance du pardon dans toute vie chrétienne authentique. Fr. François a pour nous décrypté ces textes, parfois si difficiles à comprendre et à vivre. Vous pouvez retrouver son homélie ci-après.
Nous avons également eu la joie d’accueillir des frères de notre custodie qui ont célébré avec nous l’eucharistie : Fr. Bart, originaire de Belgique, ainsi que fr. Daniel – Marie et fr. Emidio – Marie que nous connaissons davantage puisqu’ils sont restés dans notre couvent de Narbonne pendant 8 ans, de 1994 à 2002. A l’occasion de son passage, Fr. Emidio a présenté ses deux livres (voir ici) et les a dédicacés après la messe à tous ceux qui le souhaitaient. Vous pouvez revivre cet événement en images grâce à notre album photo en ligne et cette vidéo proposée sur notre page Facebook.
De gauche à droite au premier plan : fr. Daniel – Marie, P. Vital (prêtre à Cholet), fr. Emidio – Marie, Bertrand Caux (diacre permanent), fr. François, fr. Pierre, fr. Bart.